La fondation de la parole
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LES

WORD

Vol 14 MAI 1912 N ° 6

Copyright 1912 par HW PERCIVAL

LIVING

(A continué)

VIVRE est l'état dans lequel chaque partie d'une structure, d'un organisme ou d'un être est en contact avec la Vie à travers son courant de vie particulier, et dans lequel toutes les parties travaillent de manière coordonnée pour remplir leurs fonctions dans le but de la vie de cette structure, de cet organisme ou de cet être. , et où l'organisation dans son ensemble entre en contact avec le flot de la Vie et ses courants de vie.

En tant que peuples du monde, vivons-nous ? Nous ne sommes pas.

L’homme en tant que structure physique, en tant que vie animale, en tant qu’entité pensante, en tant qu’être divin, constituent ensemble une organisation, mais une organisation imparfaite. Ces entités interfèrent ou empêchent chacune l'action de l'autre, et ainsi entravent et empêchent le contact avec leurs courants de vie respectifs. L’organisation de l’homme dans son ensemble n’est pas en contact avec le flot de la Vie.

Les structures et les organismes sont inclus dans l’organisation de l’homme, mais l’homme est plus qu’une structure et un organisme. C'est une entité pensante et un être divin. L'infini se regarde et se regarde à travers l'organisation de l'homme, mais toutes les parties de l'organisation de l'homme ne sont pas conscientes d'elles-mêmes ni les unes des autres, ni conscientes dans leur ensemble. L'organisation de l'homme dans son ensemble est inconsciente des sources de sa vie et de son être, et n'a pas conscience de l'infini qui la traverse. Une partie de l’organisation humaine domine les autres. L'homme est une organisation sous-développée, imparfaite et inharmonieuse. Les hommes sont insatisfaits et en guerre contre eux-mêmes et contre les autres. Les hommes sont dans un état perturbé, sous-développé et immature. Les hommes ne vivent pas naturellement comme des animaux, ni comme des êtres divins dotés d’intelligence. Quelques types peuvent illustrer cela.

L'ouvrier qui creuse un chemin de fer à travers un désert alcalin ou dans le fond boueux d'un égout urbain grignotera avidement à midi un oignon, un morceau de fromage et un morceau de pain noir, et après sa journée de labeur et ses grossières Le soir, il se blottit avec d'autres ouvriers dans un hangar bas ou dans une pièce étouffante avec sa famille pour dormir toute la nuit en prévision de sa prochaine journée de labeur. Il y a peu de place dans sa vie pour que l’étincelle divine éclaire son argile.

Il y a le mécanicien qui se targue de son savoir-faire et qui, avec une certaine importance et jalousie, cache à ses collègues ouvriers un petit secret de son métier et qui, avec un héroïsme spartiate, défend son syndicat et ses prétendus droits.

Il y a l'employé qui, à son bureau ou derrière un comptoir, travaille de longues heures pour un petit salaire et qui, avec une démarche légère ou une fanfaronnade forcée, contracte son ventre pour paraître élégamment habillé.

Moins soucieux de sa tenue vestimentaire, désireux de gagner les faveurs et sa paye, le gros cuisinier prépare pour les gourmands de riches viandes, des plats rares et des gourmandises nouvelles. Le gourmand à l'éclat joyeux rit de contentement à chaque bouchée qui passe devant son palais, et ajoute à la masse et à la sensibilité de son corps qui est sur le point de se transformer en un foyer de maladies, et à la fin du repas il s'attarde et planifie, j'attends avec impatience que d'autres viennent.

La femme sous-alimentée dans sa chambre nécessiteuse est étrangère à l'abondance et aux aliments riches. Elle, en levant occasionnellement sa silhouette courbée pour jeter un regard anxieux à son enfant pâle sur son lit, manie son aiguille jusqu'à ce que son travail soit terminé, puis rassemble , avec un regard nostalgique derrière elle, ses maigres vêtements plus serrés alors qu'elle traverse le vent mordant pour obtenir une somme dérisoire pour son travail, qui lui permettra d'acheter suffisamment pour garder la vie de son enfant. L'inquiétude a imprimé sur elle sa marque et ses traits montrent que la faim l'a pincée jusqu'aux os.

Au-delà des besoins d'un besoin cruel mais d'une faim aiguë, le financier se bat dans le jeu de la richesse. Il joue pour le royaume de l'argent. Par ses actes, les circuits d'approvisionnement du monde sont ouverts et fermés, les stocks gonflés, les valeurs dépréciées, les paniques provoquées, les entreprises et les industries entières détruites, les familles se retrouvent sans abri, le tout dans des formes juridiques appropriées, pendant qu'il déplace les hommes, les tribunaux et les législatures qui sont ses des pions, et disperse des primes d'une main somptueuse ou étouffe le commerce et les institutions entre ses mains. À la fin, il découvre qu'il n'est qu'un roseau brisé, bien qu'il soit accrédité comme prince du monde.

Il y a l’avocat, une marionnette de la loi universelle, même s’il devrait en être l’agent conscient. L'avocat et son entreprise sont créés et entretenus par le pouvoir de l'argent ainsi que par l'avarice, la ruse et l'iniquité du peuple. Il est le rédacteur des lois créées par l’homme et l’instrument utilisé pour les briser ou les déformer. On lui fait dessiner des formulaires pour légaliser des cours illégaux et il est employé pour les défendre. Il s'engagera à défendre un homme ou est prêt à le poursuivre. Son esprit est au service des deux camps et il reçoit les éloges les plus bruyants et les récompenses les plus généreuses lorsqu'il assure la liberté des criminels, tisse un filet juridique autour de ses adversaires, gagne un procès lorsque les mérites lui sont majoritairement défavorables et semble empêcher l'administration. de la justice.

(À suivre)